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Archive pour avril 2012

La République Dominicaine

Au terme de deux jours de navigation dans un vent portant, assez fort mais pile dans l'axe de la route, nous arrivons dans la baie de Samana. Avant même de toucher terre, nous assistons à une parade nuptiale... nous parlons de baleines à bosse ! Le mâle projette son corps haut dans le ciel, 15m de long pour 40 tonnes de muscles qui sortent de l'eau comme un missile, puis retombe sur le flanc dans un tourbillon d'écume : c'est incroyable ! A terre, nous découvrons un nouveau monde : après six mois de négociations en anglais, nous entamons la découverte de l'île par les formalités en espagnol... dur dur ! Et offrons un petit cadeau aux 4 officiels venus remplir péniblement nos papiers : de l'espadon. Le paysage est splendide, les routes défoncées, les voitures peu nombreuses, les mobylettes font taxis, les hommes en armes sont omniprésents et de petits chevaux servent au transport des marchandises... un nouveau monde. Nous retrouvons nos amis d'Oxygène pour découvrir ensemble cette République Dominicaine.

Yes He Can !

6 mois qu'il bataille, traquant l'info dans les magazines, auprès des pêcheurs ou sur internet, quand il y en a. 6 mois qu'il achète des poulpes (3 en fait), qu'il fabrique leurres et "exciter birds", des excitateurs de poisson que papa appelle des épouvantails. 6 mois qu'il s'essaye, peaufine ses longueurs de fil, ses dispositions et ses assortiments de leurres. 6 mois qu'il note scrupuleusement sur son cahier le lieu, le moment, les conditions, le leurre, la profondeur de pêche, les mensurations et le type de chacune de ses prises. Soit plus de 40 poissons de 1,5kg en moyenne. A la tombée de la nuit ce 31 mars, au large de Porto Rico, après une demi-heure de lutte sous la pluie, il pêche sont premier BLUE MARLIN !!!! Un mètre soixante pour vingt kilos... Eliott, moulinet en main, en pleure de joie !

Boat yard

Le temps menace cette après-midi. Nous embarquons dans l'annexe de Guy et Isa pour une virée autour de l'île Hassel, parc national qui fait face à Charlotte-Amalie. Rien de bien folichon, une ou deux fortifications en ruines, quelques baraquements de soldats du 18ème mal conservés, des chemins jonchés d'épines de cactus... Et puis, une grande cheminée surmonte un bâtiment sans toiture : une distillerie en ruine, comme d'habitude ? Non! Un chantier naval, désaffecté certes, mais avec un immense slipway et une magnifique machine à vapeur pour treuil. C'est la plus grosse machine à vapeur de l'hémisphère nord encore sur pied. Le volant d'inertie fait 2,5m de rayon, la boite de démultiplication plus de 15m de long. C'est énorme. Quelques inconnus ont restauré une partie des machines, quelqu'institutions ont posé là des panneaux explicatifs. Une fois de plus, notre balade sans prétention se transforme en leçon de chose. Nous découvrons un métier et un outil de travail.

La ferme des beurres-volants (butterfly)

En attendant que Fedex ait retrouvé notre engrenage, égaré du coté du Tenessee, nous allons visiter la ferme au papillon. Rapidement les enfants comprennent comment attirer les Blue Morphos, jusqu'à en être couvert. et 1 heure plus tard, Kicco parvient à amadoué un Paper Kite et le tient dans sa main. Kéliane est aux anges, elle course les Black Owlers, imitation parfaite de la tête de hibou, avec des copines de son age. Silvia prend des photos, pendant que Boris découvre la passionnante vie d'un papillon avec le non moins passionné guide de la ferme. En fait, les papillons sont tous importés, ils viennent du Vietnam, de l’Amérique Centrale ou d'ailleurs. Le système de sécurité à l'entrée vise donc à éviter leur fuite dans la nature locale : double sas équipés de puissante ventilation à l'entrée et de miroirs en vis à vis pour bien vérifier l'absence de papillon dans son dos. Le gars aime partager son savoir : il reçoit 400 chrysalides par semaine, qu'il laisse éclore. Les papillons vivent 2 semaines, perdant peu à peu des morceaux d'aile. Nous assistons à l'éclosion d'un Paper Kite en live : incroyable ! Dans les pays tempérés, les papillons ont 2 mois pour se reproduire, ici c'est plus court, ils doivent faire vite ! Mais dans la ferme point de reproduction, la USDA l'interdit. Le fermier a donc supprimé les plantes de pontes spécifiques à chaque espèce... plus efficace et plus simple qu'une stérilisation semble-t-il. Nous assistons aussi à un petit spectacle avec des perroquets magnifiques. Les oiseaux sont splendides, le spectacle aussi.

Hooters

Par hasard, ou simplement attiré par les tenues des serveuses, nous entrons chez Hooters, un restaurant à hamburger comme dans les films : - blondes pulpeuses pour le service. - bancs en faux cuir éventrés pour s'installer face à face, comme dans Friend's ou Happy Days. - murs couverts d'immenses télés diffusant des images de sport : speed cars, hockey, basket, boxe, catch, football... - divers équipements sportifs accrochés aux murs, entre les télés : casques de foot, portières de voiture, crosses de Hockey dédicacées... Et bien sûr, délicieux hamburgers king size !

Back to the USA

Nous avions juste prévu un petit stop sur la route de Cuba... sauf que notre guindeau (moteur de relevage de l'ancre) est tombé en ruine à Charlotte-Amalie ! Faux départ donc et Va pour un petit séjour aux USA en attendant l'engrenage de rechange ! Même sur cette île, loin du continent nord américain, nous sommes bien aux USA : - Les sirènes de police hurlent sur des véhicules conduits par des policiers aux comportements de cowboy. - Les gros truck et les heavy-duty Ford, Dodge ou Chevrolet sillonnent les larges avenues. - Les "Walk / Don't walk" régulent les passages piétons. - Les Mac Do sont comme en France : même décor, même sundae, même Mac Bacon, même tarifs imbattables avec le repas à 4,65$... mais le Coca est en libre service ! Comme nous sommes aux Caraïbes, il y a quelques spécificités locales : - La conduite à gauche avec les volants à gauche... ce ne doit pas être si courant et ici, c'est la règle ! - L'accueil cordial, en contraste total avec les voisines îles "ennemies" : les British Virgin Islands. - Les commerces détaxés destinés aux touristes des ferries et leurs incroyables stocks de montres de grandes valeurs : Rolex, Breitling, Omega, Tag Heuer... - Le centre ville hollandais avec ses batiments de briques rouges réhaussés d'un étage en bois coloré... - Les bus ouverts qu'ils nomment "safari".

The Clearance day

Ce matin nous sommes venus à Saint Thomas, en ferry depuis Tortola. Ce soir, nous retournons aux USVI avec notre esquif. La faute à une législation stupide qui nous oblige à entrer une première fois sur le continent américain, en utilisant un moyen de transport commercial, avant d'y retourner avec notre bateau ! Pour satisfaire les officiels anglais et américains, nous passons notre journée à faire des clearances : - A 7h, nous sortons du territoire des BVI, payons la taxe de sortie, et remplissons les papiers en 5 exemplaires qui vont souvent avec l'exercice ! - A 8h, en débarquant du ferry, nous entrons aux USA, passons nos doigts sur le lecteur d'empreintes et nous faisons prendre en photo. - A 16h, de retour aux BVI, nous passons le poste de douane et d'immigration en déclarant un séjour prévu de 1h, le temps de partir ! - A 16h15, nous sommes de retour au bureau des douanes, remplissons nos papiers... et payons, à nouveau, la taxe de sortie ! - A 19h30, nous mouillons à Charlotte-Amalie, USVI... Mais le bureau des douanes est fermé, nous attendrons donc demain matin pour tous re-passer devant l'officier d'immigration, poser nos doigts gras sur son scanner et nous faire tirer le portrait par Carl Zeiss, avant de remplir son formulaire... en 5 exemplaires ! Oups, nous croisons notre première photocopieuse depuis le départ de SXM : un seul exemplaire suffira donc!