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Archive pour mars 2012

Bubbles Pool

Nous débarquons à Long Bay sur JVD, sans réel but, juste pour voir. Le gardien du quai nous indique une courte balade sur la côte nord : Bubbles Pool ! Nous cheminons dans la lagune qui sépare Just van Dyke de Little Just Van Dyke. Nous y apercevons quelques canards et autres échassiers multicolores. Au terme de 15 minutes d'une marche facile, nous atteignons une piscine naturelle en retrait des hautes roches de la côte, exposée aux vagues de l'Atlantique. La mer s'y engouffre avec force par un étroit couloir de granit, provoquant moult remous en entrant dans la cavité. Même Kéliane se prend au jeu et rit aux éclats à chaque mousse.

Jost Van Dyke.

Après avoir tenté de "passer à l'ouest" sans succés, nous poursuivons notre avancée vers JVD, l'île la plus occidentale de la partie anglaise des BVI. Nous voyons les côtes des îles américaines, Saint John's et Saint Thomas, mais n'iront pas faute de visa ! Sandy Cay, Sandy Spit, Long Bay puis White Bay le cadre est très joli mais pas du tout adapté aux 6ème évaluations du CNED : le thème de la semaine.

BVI…

Toujours aux BVI nous jetons l'ancre dans les eaux de White Bay en bordure de la très privée Guana Island et nageons avec des tarpons de 2m x 80kg : impressionants mais immangeables paraît-il ! Nous éludons Cooper et Salt puis séjournons en bordure de Peter Island, à Deadman's Bay. Très select Peter Island : balade entretenue avec points de vue équipés de tonnelles, bancs et eau fraîche en libre service ! Marina pour superyachts ressemblant à un jardin botanique, piste pour hélicoptère en bordure de Deadman's bay : baie fermée avec plage, cocotiers et resort de luxe. Peu de clients, beaucoup de personnel en tenue, des tortues... et nous ! A Norman Island, nous nageons dans deux grottes au trésors, cavités naturelles dans lesquelles des pirates cachaient jadis leur butin. Kéliane nous suit dans cette balade aquatique en eau profonde !

ECCO FATTO!

Libro di bordo da Silvia

ECCO FATTO!

Libro di bordo da Silvia

Libri di bordo : aggiornamento / Livres de bord : mise à jour

Kicco vient de mettre à jour son livre de bord. Il a fournit un gros travail de saisie, sélection de photo et mise en page. Il donne une vision différente de "l'histoire officielle", de notre balade, n'hésitez pas à lui rendre visite. Anche Silvia ce la puo' fare... ha bisogno di un po' di tempo, abbiate pazienza ! Eliott tient à jour son livre de bord, mais ne souhaite pas le publier. Lui aussi rédige une version très personnelle de notre histoire en tenant à jour une description très précise de nos prises ! Date, heure, lieu, appât, poids, taille, conditions climatiques et vitesse de pêche... tout y est.

British Virgin Island !

De retour en Europe ? Lesconil ? Sardaigne ? Lavezzi ? Perros Guirec ? NON ! Nous commençons notre périple dans les BVI par un petit pit stop aux Baths de Virgin Gorda. Un incontournable du coin : une volée de blocs de granits, jetée là par un main céleste ; comme une poignée de, très gros, sel échoué sur la plage. Par rapport à ses cousins celtes, le site propose une eau bien plus chaude et en comparaison de ses homologues sardes, une toute autre dimension. Perdus dans les méandres des empilements de blocs, nous nous extrayons du labyrinthe en nageant dans une piscine intérieure, en escaladant pieds et mains nus le garnit agressifs. Zorro Roronoa coupe les blocs et Luffy joue au top modèle. Le retour à l'annexe et à la nage nous permet d'observer les perroquets et les sergents majors qui évoluent autour du récif... mais sans mettre la tête sous l'eau, tellement elle est claire ! Et ça, c'est nouveau !

SXM – British Virgin Island

Une nuit d’ancre

La nuit est d'encre, Depuis longtemps la lune a rangé son blanc halo. La pluie crépite sur le pont, s'écrase sur le pavois. Le sommeil est agité, bousculé par les bourrasques dans les hauts. Un nuage à peine plus noir descend du bois. Une risée à peine plus forte caresse de ses griffes notre esquif. Mais s'en est trop pour l'ancre qui décroche et jamais ne raccroche. A la dérive dans la nuit noire, le sommeil devient léger. Un choc, un cri, un bruit, le réveil est brutal, froid et humide. Vite, il faut agir, se débattre, nu comme un vers, sur le pont glissant. Sauver le vaisseau et son équipage. Point de repos pour cette nuit, Seuls les enfants dorment comme des anges !

Le ventilo est en congé !

6 mois que nous cheminons au près dans les canaux des Caraïbes, 30 à 35 nœuds de ¾ avant et 3 mètres de creux. Ca tape, ca cogne, les bosses de ris casses en série, les drisses souffrent et le bateau travail, grince et gémît sous la contrainte et les coups des vagues. Mais depuis Barbuda nous soufflons, nous faisons de l’ouest, nous laissons enfin propulser, comme Christophe (Colomb) en son temps, par le vent portant. Déjà le printemps ou simple vicicitude de la natue, les alizés se font moins forts et restent à l’est (90°, parfois ils soufflents du Nord-est ce qui serait bien plus avantageux). La houle se fait moins grosse et notre vitesse décroît dans des bords de plein vent arrière à 6 nœuds. Les marins disent : « plein cul ! » ! Jamais contents ces marins !