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Archive pour juin 2013

Le Muséum of Modern Art,

MoMA pour les intimes, expose sur 6 étages les œuvres les plus en vues du quartier. Des Picasso, Monet, Van Gogh, Matisse, Warhol, Kalho, Miro... La liste est longue, presque interminable... Nous découvrons ou redécouvrons quelques artistes de premier plan et observons au fil de notre descente dans l'immeuble la lente mouvance générale de l'art ici exposé vers le minimalisme... Encore plus fort que le monochrome Twin (huile et coton), le mur blanc peint d'un seul coup de pistolet de Lawrence Weiner est à notre avis un incontournable du genre. Et cette plongée en profondeur dans l'univers artistique donnera même des ailes à notre jeune photographe au travers de sa "Chasse en famille" en quatre actes...

Air and Space Muséum, troisième…

Sommes nous devenus fous ? Que faisons nous au guichet de ce 3ème musée de l'Air et de l'Espace en moins de deux semaines ? Peut-être sommes nous un peu fous d'aviation, ou bien d'intrépides visiteurs. Sinon pourquoi payer pour revoir des avions que nous avons déjà vu maintes fois ? Concorde, TomCat F-14, SR-71, Intruder... C'est que celui-ci est logé sur un porte-avion. Alors même si le hangar de Discovery est fermé depuis Sandy, même si tous les engins présentés ne sont pas estampillés Navy, même si nous commençons la visite par un sous-marin nucléaire qui n'a rien a voir avec l'air ni avec l'espace, même si... Nous prenons le risque et ne sommes pas déçus. L'incroyable proximité des avions de chasses récents, les tourelles de canons, les coursives étriquées du sous-marin nucléaire, la passerelle du commandant d'où l'on surveille décollages et atterrissages, les quartiers des officiers et ceux plus spartiates des marins, l'immense hangar de stockage des zincs et leur pont d'envol, le film à la gloire de la Navy et surtout, surtout, la parfaite replique du porte-avion en Lego, nous émerveillent une fois encore. Une dernière fois d'ailleurs car cette visite de l'Intrepide, fleuron réformé de la flotte américaine, brillant vainqueur de la guerre du Pacific, sera notre ultime voyage dans l'Espace et dans le Temps, sur ce continent au moins... Last but not least !

New York, New York, New York…

Incontournable, bruyante, vivante, historique, charmante, cosmopolite, contrastée, chère, excessive, géante, verticale, maritime... La ville de New York est tout cela à la fois. Les gratte-ciels sont si haut et si transparents qu'ils finissent par se noyer dans le ciel en masquant leur démesure par d'habiles jeux de miroirs. Mais le retour à la civilisation ayant redonné vie à la plume de nos jeunes reporters, nous leur laisserons le plaisir de publier la prochaine UNE, soyez patients !

China Express…

La compagnie de bus s'appelle "Eastern", cela aurait du nous mettre la puce à l'oreille mais il n'en fut rien. Pour nous qui venons du Far West, cela n'avait rien de choquant. Nous n'avons pas sourcillé non plus quand le taxi nous a déposé à l'entrée de China Town... Pas non plus quand, après avoir longtemps cherché du regard le bureau de la compagnie de transport, nous l'avons aperçu en contre-bas de la rue, logé dans un sous sol miteux... En entrant papa a tribuché dans un tas de journaux aux caractères orientaux. La salle d'attente de la compagnie de transport était sale, défraîchie et constituée d'un amas de sièges dépareillés et défoncés mal agencés autour d'un bureau bancal... Mais c'est en allant aux toilettes qu'il a compris, enfin, le pourquoi de ce nom affûté comme un sabre de samouraï... Un nom a double sens fort bien trouvé pour une compagnie qui propose des voyages Washington China Town-China Town New York... Far East !

Muséum d’Histoire Naturelle de Washington.

Le musée d'histoire naturelle de la capitale nous surprend à bien des niveaux. A commencer par son entrée gratuite et sa salle GiGantesque. Nous entamons la visite du monde maritime par le calmar Géant, les baleines, les requins grands et petits en passant par le mégalodon, et découvrons des poissons plus étranges les uns que les autres. Nous voyons une "espèce"de pélican qui nous confirme que les poules ont bien eu des dents, mais c'était avant la fin du Tyrannosaure Rex. Les dinosaures nous émerveilleront et les mammifères de l'âge de glace aussi. Les meilleurs photos de faune sont là toutes aussi rigolotes qu'intéressantes. Les mammifères sont tous là du rat préhistorique au tapir et du tapir à l'éléphant. L'évolution jusqu'à l'homme est tortueuse mais cela nécessitera une seconde journée de visite. Nous aurons donc le temps de voir les momies, d'étudier les os, les insectes et le génomes avant de nous extasier devant la collection de bijoux raffinés de la princesse Keliane.

Smithsonian Air and Space Muséum.

Nous commençons par découvrir comment volent les avions en faisant de petites expériences d'aérodynamique et de propulsion classique ou plus explosive. Puis nous observons les vaisseaux de la NASA et ses engins lunaires. Le V2 missile allemand à l'origine s'élève a côté de ses compagnons plus jeunes. Les première et deuxième guerres mondiales ont beaucoup beaucoup fait évoluer les avions, des moteurs montés sur des cerf-volants, aux bateaux avec des ailes, jusqu'au F-16 d'aujourd'hui. L'évolution fut fulgurante des premiers sauts de quelques mètres aux vols spatiaux et supersoniques, en moins d'un siècle. La guerre du Pacific avec ses porte-avions, ses bombardiers et ses avions évidemment, appèlera les marines de l'US Navy au renfort. Elle bénéficie ici d'un traitement particulier, mais il est vrai qu'à Washington les historiens et les passionnés bénéficient d'espace pour s'exprimer. Pas de pression démographique, la ville n'est qu'administrative.

Washington DC

Fini l'ouest... Bonjour l'est... Nous passons quelques jours à Washington. Ville qui se révèle très dense en musées gratuits et particulièrement riches. Impossible ici de tout voir ni de s'attarder sur chaque écriteau. Pour visiter la capitale dans le temps imparti, temps qui nous est désormais compté, nous changeons de politique et adoptons le "No Reading". Inutile de courir le monde, tout est ici, toute l'Amérique au moins... De Colomb a Discovery, du roi des Tyrannosaures au génome de l'homo sapiens sapiens, des indiens des plaines à La guerre civile, du Capitole à la Maison Blanche... Tout ce qui compte au moins, du moins vu d'ici, de Washington DC !

Bye-Bye Far West !

Nous quittons aujourd'hui Seattle et les Mei, le RV et l'ouest américain, sans regrets mais avec des souvenirs pleins la tête. Ces deux mois de vagabondages terrestres, à la découverte de l'immense Far West ont été pour nous d'une exceptionnelle richesse. Apres avoir un peu hésité à rouler jusqu'en Alaska, nous nous envolons pour l'Est, Washington, New York puis l'Italie. Rien à redire, le choix du RV était excellent, mais il faut savoir s'arrêter au bon moment, alors nous passons le flambeau à Olivier, Estelle et leur bientôt deux bambins... On en a pas fait beaucoup de l'Est en deux ans. C'est peut-être pour cela qu'on a l'impression qu'une page se tourne, qu'un chapitre se clôt, de repartir vers l'inconnu, vers de nouvelles aventures...

Seattle and Pike Market !

N'imaginez pas que nous y ayons acheté du saumon, ni du King a 35$ la livre, ni du Sockeye moins cher mais de peu. Non ! Comme beaucoup de bardots aux moyens limités, nous avons attendu qu'un client fortuné vienne y faire son marché, pour assister au grand show des poissonniers. Le poisson choisit sur l'étal prend son envol pour atterrir dans une caisse de transport mais après quelques aller-retours tout de même, juste pour faire durer le plaisir. Emballé vite fait bien fait par un poissonnier qui jongle avec les dévideurs de scotch comme d'autres avec les massues enflammées, le poisson sera livré par UPS pour la fête des pères chez son nouveau propriétaire qui habite deux blocs à côté, mais qui n'allait quand même pas embarquer son saumon dans le coffre de sa sportive, allemande ou italienne. Le reste du Pike Market est beaucoup plus accessible, nous pourrons même y manger une délicieuse soupe de Clam pour le prix d'un hamburger avant de poursuivre la balade dans Seattle, de monter en haut de la Columbia Tour et de finir par le Gold Rush National Historical Museum, le plus petit NP du pays.

Museum of Flying, Seattle.

Il aura fallu attendre trois siècles après le premier dessin Del Cigno di Leonardo Da Vinci pour voir voler le premier ballon des frères Montgolfier. Puis encore un autre pour que les frères Wright jouent à pile ou face le poste de premier pilote de planeur de l'histoire... Mais à partir de la fin du XIXeme siècle, l'aviation prend son envol... Un an plus tard seulement les deux frangins équipent leur engin infernal d'un moteur maison... La machine s'emballe. Ils rencontre un succès phénoménal aux USA, alors que nous nous apercevons qu'à ce rythme, malgré notre présence dès l'ouverture et même en supprimant le repas de midi, nous n'aurons jamais le temps de tout visiter... Arrive la première guerre qui draine les budgets et l'attention vers ces nouveaux jouets du ciel, transformés pour l'occasion en postes avancés d'observation, offrant un avantage certain aux mieux équipés. L'entre deux guerre ne marque guère le pas, les pilotes comme les ingénieurs sont passionnés. C'est l'heure de gloire de l'Aeropostale. Mais la seconde guerre mondiale va vraiment faire décoller les ventes! Les progrès techniques sont tels que de nombreux modèles seront recyclés dans le transport civil, courrier, fret et passager. Les allemands notablement en pointe au niveau propulsif avec leur V2 vont même poser les bases de la conquête de l'espace... Nos estomacs crient famine lorsque nous partons à la conquête de l'espace. Keliane nous atterrit sur la lune, Kicco y fait deux tours de 4x4, Eliott profite de la vue depuis la Station Spatiale Internationale. Encore une journée trop courte. 24h ce n'est vraiment pas assez. À Cody ils ont résolu le problème en étendant la validité du ticket d'entrée à 48... Un minimum nous semble-t-il... Mais pas ici, alors nous courrons. Les F4 combattent les MIG21 au Vietnam, les drones font leur sale travail en Irak ou ailleurs. Mais au milieu de tout cette débauche de puissance et de violence, quelques illuminés innovent dans leur garage, comme Moulton B. Taylor et son Aerocar... 16h, pas le temps de faire une pause goûter, nous sommes en retard pour prendre le dernier vol supersonique Paris-New-York avec British Airways... Un quart d'heure plus tard, papa et maman émergent d'Air Force One où leur bambin a malicieusement essayer de subtiliser les codes nucléaires, sans succès. Lors d'une rapide sortie dans l'espace, Keliane nous place un satellite en orbite. Un vrai jeu d'enfant ! Eliott nous ramène, d'une main de maître, sur la Terre, sous l'œil attentif du vigile qui nous presse désormais de nous diriger vers la sortie. La course est finie, l'heure et venue de nous restaurer et d'écrire cet article.