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El Chal : l’extrême opposé.

Sur la route du retour, nous nous arrêtons à El Chal sur les conseils d'un antédiluvien Lonely Planète pourtant estampillé 2012, sans savoir tomber sur un exact opposé. À égale distance de la frontière mexicaine que son homologue Mayapan, le site attend depuis longtemps les autorisations nécessaires à son exploration. Enfouis dans la jungle, nous découvrons quelques tumulus entourant une vaste place au centre de laquelle trône une stèle gravée, immense mais ravinée par la pluie. Du haut du temple principal, qu'il nous appartient d'imaginer, la jolie vue sur la campagne alentour est depuis longtemps bouchée par la canope. Mayapan, petit mais dense, riche en gravure, en stèle, en peinture et largement restauré avec un incroyable précision du détail et de l'histoire, est loin. Nous sommes ici sur un site intact, "original" dit le garde champêtre qui a vite enfilé une chemise estampillée avant de nous rejoindre avec son registre sous le bras. "Original", tel que le découvrirent les premiers archéologues qui, au milieu du XIXeme siècle, vinrent ici fouiller et mettre à jour les ruines du défunt empire maya.