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L’école est finie : ENFIN !

Soyons clairs, tout le monde à bord attendait cela avec impatience. Les enfants n’en pouvaient plus de courir après le temps et les évaluations. Les parents ont plusieurs fois failli se jeter à l’eau ou les jeter à l’eau, s’arracher les cheveux ou leur arracher les cheveux, au choix ! A bord il n’est pas rare de passer deux à trois heures à batailler sévèrement avant de réaliser un exercice de 20 minutes qui ne présente aucune difficulté. Par chance, nous ne sommes pas tous seuls à nous (dé)battre. Sur les autres canot’ aussi les cours sont problématiques. Cela nous rassure un peu, parents comme enfants. Par chance aussi, les enfants s’accordent pour se relayer dans le rôle du cancre, le second se transformant sans transition en élève attentif et soigné ! Mais avec un peu de recul, que penser de ces neufs mois de guerre de tranchées, chacun campé sur ses positions qui de mauvais élève, qui d'instituteur sévère ? Une chose est sûre, pour une fois ils ont fait le programme jusque dans ses moindres recoins... même en musique... mais est-ce là si important ? Passer des heures à apprendre à chanter "Pourquoi ci, pourquoi ça" ou "La fête aux chansons", à dessiner maintes fois le même ciel dans des pastels différents (chose probablement impossible dans une classe de 15-20-25-30-35... laissons Hollande nous annoncer la suite), alors que les langoustes chatouillent la coque, que les cubains attendent de partager une partie de Domino, avait un coté décalé mais apportait (peut-être) une touche intemporelle dans ce voyage par trop figé dans le présent. Travailler en discontinu, sans concurrence, sans cesse ballotté entre une nav', une visite, une balade, une rencontre et... un CNED de 10h à 12h tombé là sans prévenir, comme un cheveu sur la soupe (de langoustes), n'a pas été chose évidente du tout. Seules les périodes de sédentarité, propices aux rythmes figés, ont apporté un peu de calme dans le carré, un peu de sérénité dans l'apprentissage. Nous ne sommes pas profs. Nous n'avons aucun repère et du mal à nous contenter de ceux proposés par les enfants. Mais il nous semble qu'ils ont pris un peu d'avance en économie socialiste/capitaliste... malheureusement, ce n'est pas au programme ! Vive les vacances !