Get Adobe Flash player

Les indiens Kalinagos

Ppir et Boris partent à la recherche d'un taxi pour nous conduire à la réserve indienne. Ils passent au marché acheter quelques tomates à une jolie black. Les saisons passent, il fait plus frais et il n'y a plus d'avocats, ni de noix de coco sur les marchés. Ils trouvent finalement un taxi-man visiblement pas très fort en maths qu'ils engagent pour 300$EC la journée. RDV est donné à 10h devant le Big Papa's bar. Retour au bateau, préparation des momes, traditionnel sketch de Kicco qui ne veut pas y aller... Nous voici dans le mini-bus, longeons la rivière, escaladons la montagne pour changer de versant de l'île... la côte au vent sauvage et ventée, les villages de pêcheurs et enfin nous arrivons à la réserve indienne. Par chance Brian, notre chauffeur, n'a rien du Fonzy de Grenada et nous pouvons profiter du paysage. Brian nous indique que nous sommes arrivés au bout de la réserve, rien à voir de toutes les façons !!! Il y a pourtant bien un village traditionnel dans le coin. Après quelques hésitations et demandes de renseignements, nous nous faisons indiquer ledit village. Le taxi-guide n'est jamais venu ici et ne connaît pas un des principaux sites d'intérêt de son pays, à 20km de chez lui... Bref, Brian c'est pas Andy du Lion's Tour, à Roseau. Nous visitons le village : cases traditionnelles, histoires traditionnelles, barques traditionnelles, pain traditionnel fait de manioc et de coco (excellent), danses traditionnelles avec participation de Ppir, Silvia et Boris, outils traditionnels, taxe d'entrée de 10$US traditionnelle... Super, la guide est sympa et intéressante, le site aussi. Un point sympa et surprenant est qu'ici, dans leur réserve, les indiens kalinago descendants directs des indiens karibs présentés comme cannibales dans toutes les îles parcourues jusqu'ici sont décrits comme d'aimables agriculteurs. La vérité est probablement entre les deux est la guide nous présente une explication possible : les espagnols voyants les ossements des morts, conservés sous les maisons, conclurent au cannibalisme des tribus locales alors qu'il s'agissait là de sépultures. Elle ajoute avec malice, que s'ils avaient été cannible, ses ancêtres auraient mangé les espagnols plutôt que de les accueillir !