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Archives d’un auteur

China Express…

La compagnie de bus s'appelle "Eastern", cela aurait du nous mettre la puce à l'oreille mais il n'en fut rien. Pour nous qui venons du Far West, cela n'avait rien de choquant. Nous n'avons pas sourcillé non plus quand le taxi nous a déposé à l'entrée de China Town... Pas non plus quand, après avoir longtemps cherché du regard le bureau de la compagnie de transport, nous l'avons aperçu en contre-bas de la rue, logé dans un sous sol miteux... En entrant papa a tribuché dans un tas de journaux aux caractères orientaux. La salle d'attente de la compagnie de transport était sale, défraîchie et constituée d'un amas de sièges dépareillés et défoncés mal agencés autour d'un bureau bancal... Mais c'est en allant aux toilettes qu'il a compris, enfin, le pourquoi de ce nom affûté comme un sabre de samouraï... Un nom a double sens fort bien trouvé pour une compagnie qui propose des voyages Washington China Town-China Town New York... Far East !

Washington DC

Fini l'ouest... Bonjour l'est... Nous passons quelques jours à Washington. Ville qui se révèle très dense en musées gratuits et particulièrement riches. Impossible ici de tout voir ni de s'attarder sur chaque écriteau. Pour visiter la capitale dans le temps imparti, temps qui nous est désormais compté, nous changeons de politique et adoptons le "No Reading". Inutile de courir le monde, tout est ici, toute l'Amérique au moins... De Colomb a Discovery, du roi des Tyrannosaures au génome de l'homo sapiens sapiens, des indiens des plaines à La guerre civile, du Capitole à la Maison Blanche... Tout ce qui compte au moins, du moins vu d'ici, de Washington DC !

Bye-Bye Far West !

Nous quittons aujourd'hui Seattle et les Mei, le RV et l'ouest américain, sans regrets mais avec des souvenirs pleins la tête. Ces deux mois de vagabondages terrestres, à la découverte de l'immense Far West ont été pour nous d'une exceptionnelle richesse. Apres avoir un peu hésité à rouler jusqu'en Alaska, nous nous envolons pour l'Est, Washington, New York puis l'Italie. Rien à redire, le choix du RV était excellent, mais il faut savoir s'arrêter au bon moment, alors nous passons le flambeau à Olivier, Estelle et leur bientôt deux bambins... On en a pas fait beaucoup de l'Est en deux ans. C'est peut-être pour cela qu'on a l'impression qu'une page se tourne, qu'un chapitre se clôt, de repartir vers l'inconnu, vers de nouvelles aventures...

Seattle and Pike Market !

N'imaginez pas que nous y ayons acheté du saumon, ni du King a 35$ la livre, ni du Sockeye moins cher mais de peu. Non ! Comme beaucoup de bardots aux moyens limités, nous avons attendu qu'un client fortuné vienne y faire son marché, pour assister au grand show des poissonniers. Le poisson choisit sur l'étal prend son envol pour atterrir dans une caisse de transport mais après quelques aller-retours tout de même, juste pour faire durer le plaisir. Emballé vite fait bien fait par un poissonnier qui jongle avec les dévideurs de scotch comme d'autres avec les massues enflammées, le poisson sera livré par UPS pour la fête des pères chez son nouveau propriétaire qui habite deux blocs à côté, mais qui n'allait quand même pas embarquer son saumon dans le coffre de sa sportive, allemande ou italienne. Le reste du Pike Market est beaucoup plus accessible, nous pourrons même y manger une délicieuse soupe de Clam pour le prix d'un hamburger avant de poursuivre la balade dans Seattle, de monter en haut de la Columbia Tour et de finir par le Gold Rush National Historical Museum, le plus petit NP du pays.

Museum of Flying, Seattle.

Il aura fallu attendre trois siècles après le premier dessin Del Cigno di Leonardo Da Vinci pour voir voler le premier ballon des frères Montgolfier. Puis encore un autre pour que les frères Wright jouent à pile ou face le poste de premier pilote de planeur de l'histoire... Mais à partir de la fin du XIXeme siècle, l'aviation prend son envol... Un an plus tard seulement les deux frangins équipent leur engin infernal d'un moteur maison... La machine s'emballe. Ils rencontre un succès phénoménal aux USA, alors que nous nous apercevons qu'à ce rythme, malgré notre présence dès l'ouverture et même en supprimant le repas de midi, nous n'aurons jamais le temps de tout visiter... Arrive la première guerre qui draine les budgets et l'attention vers ces nouveaux jouets du ciel, transformés pour l'occasion en postes avancés d'observation, offrant un avantage certain aux mieux équipés. L'entre deux guerre ne marque guère le pas, les pilotes comme les ingénieurs sont passionnés. C'est l'heure de gloire de l'Aeropostale. Mais la seconde guerre mondiale va vraiment faire décoller les ventes! Les progrès techniques sont tels que de nombreux modèles seront recyclés dans le transport civil, courrier, fret et passager. Les allemands notablement en pointe au niveau propulsif avec leur V2 vont même poser les bases de la conquête de l'espace... Nos estomacs crient famine lorsque nous partons à la conquête de l'espace. Keliane nous atterrit sur la lune, Kicco y fait deux tours de 4x4, Eliott profite de la vue depuis la Station Spatiale Internationale. Encore une journée trop courte. 24h ce n'est vraiment pas assez. À Cody ils ont résolu le problème en étendant la validité du ticket d'entrée à 48... Un minimum nous semble-t-il... Mais pas ici, alors nous courrons. Les F4 combattent les MIG21 au Vietnam, les drones font leur sale travail en Irak ou ailleurs. Mais au milieu de tout cette débauche de puissance et de violence, quelques illuminés innovent dans leur garage, comme Moulton B. Taylor et son Aerocar... 16h, pas le temps de faire une pause goûter, nous sommes en retard pour prendre le dernier vol supersonique Paris-New-York avec British Airways... Un quart d'heure plus tard, papa et maman émergent d'Air Force One où leur bambin a malicieusement essayer de subtiliser les codes nucléaires, sans succès. Lors d'une rapide sortie dans l'espace, Keliane nous place un satellite en orbite. Un vrai jeu d'enfant ! Eliott nous ramène, d'une main de maître, sur la Terre, sous l'œil attentif du vigile qui nous presse désormais de nous diriger vers la sortie. La course est finie, l'heure et venue de nous restaurer et d'écrire cet article.

Microsoft, Seattle.

Entre autre fleurons de l'industrie mondiale, Seattle héberge le siège social de Microsoft. Chaperonnés par Alberto, nous avons la chance d'y faire une visite privilégiée. Microsoft Corporation développe ici les produits qui vont ensuite inonder la planète, Windows 8, XBox... 50 000 employés, un système de shuttle pour les transporter sur tout le campus, un stade de baseball, une banque, un réparateur de vélo, un vendeur de voiture... Le campus est à l'image de l'entreprise : gigantesque !

Dai Mei, royal !

Du king salmon cuisiné de main de maître par Alberto, aux pizzas divines de Viviana, en passant par l'exceptionnelle gentillesse de Valentina et Flavia, les Mei nous ont réservé un royal accueil. Installés depuis sept ans à Seattle, ils ont adopté le modèle américain. Vivre avec eux nous permet d'approcher d'encore un peu plus près le mode de vie des autochtones. La maison résonne de tous les dialectes, italien, français, anglais et espagnol se mélangent pour permettre l'échange, chacun selon ces compétences ou affinités apporte à la pluralité. C'est super de constater les progrès effectué lors de ces quelques années de voyages au niveau linguistique. Outre de nos hôtes, nous profitons aussi de cette pause découverte pour nous ressourcer, réfléchir à la suite du programme et vendre notre RV...

Boeing, Seattle

Al nord di Seattle si trova la fabbrica Boeing . Impossibile mancarla ! Non e' pero' possibile effettuare alcuna foto dello stabilimento. Peccato perché ci sarebbe stato da divertirsi con le foto a 360° ... Dal vecchio 747 al nuovo 787 in carbonio, passando per il 777 , abbiamo la fortuna di toccare con lo sguardo le mostruose catene di assemblaggio dell'aviatore americano. Nel museo , l'ambiente e' più disteso. Dopo uno studio approfondito del motore Trent 1000 di Rolls Royce, tutti si appassionano sul soggetto del giorno : l'aviazione . La nostra giovanissima comandante ed il suo equipaggio vi augurano buon volo.

Boeing, Seattle.

Au nord de Seattle se trouvent l'usine Boeing. Impossible de manquer ça ! Pas de photos des hangars par contre. Dommage car il y aurait eu moyen de s'éclater dans le domaine "prise de vue 360° bien chargée". Du vieux 747 au tout nouveau 787 en carbone, en passant par le 777, nous avons la chance de toucher du regard les monstrueuses chaînes d'assemblages de l'avionneur américain. Dans le musée, l'ambiance est plus détendue. Après une étude approfondie du moteur Trent 1000 de Rolls Royce, tout le monde se passionne pour le sujet du jour : l'aviation. La très jeune commandante et son équipage vous souhaitent bon vol.

Alaska o no ?

Il nostro breve passaggio in Canada ci ha offerto l'inattesa possibilità di prolungare il nostro soggiorno americano... Ma riassumiamo i fatti : Il doganiere di Miami che ha tamponato i nostri passaporti quando siamo entrati negli USA due mesi fa si è sbagliato di data.... Non abbiamo pensato di verificare la qualità del suo lavoro, sicuri di avere ottenuto i nostri 90 giorni di permesso di soggiorno ed incapaci di immaginare che c'è ne aveva mangiati trenta. Ed e' così che andando a piedi questa mattina al posto di frontiera di Port Chief Mountains, ci gettiamo un po' nella tana del lupo. Scopriamo allucinati, allo stesso tempo che l'ufficiale, che siamo fuori legge da tre giorni. Senza ESTA ne VISA, la situazione prende subito un aspetto tragi-comico... I nostri amici di Lady Helen avevano effettuato un passaggio nella casella prigione con le loro due piccole figlie per molto meno! L'agente contatta il suo superiore ed invita Boris a sedersi .... Non che desse l'impressione di voler fuggire ma, non si sa mai, gli ingiunge di aspettare un chiarimento .... Le notizie arrivano presto. Miami si è sbagliata. Noi siamo in regola , anche se i nostri passaporti dicono il contrario. Scroscia la pioggia. La giornata si annuncia lunga in questo posto avanzato dello Stato che solitamente vede passare solamente degli orsi persi e dei branchi di bisonti . Allora gli agenti del governo che avrebbero potuto lasciarci uscire senza dirci niente e compromettere così il nostro rientro, si arrangiano per metterci in regola ... A loro richiesta, effettuiamo due giri di pista .... Usciamo dagli Stati Uniti per entrare in Canada. Sotto l'occhio divertito degli ufficiali imperiali, facciamo immediatamente dietro-front per ripresentarci al posto dei loro colleghi americani ! Ci validano una nuova entrata per 90 giorni , ovvero fino alla fine di agosto, prima di lasciarci girare intorno alla loro pila di barriere per uscire dagli USA ed entrare finalmente ... In Canada! Tre ore e qualche inghippo dopo siamo quindi liberi di circolare su tutto il continente nord americano per ancora per tre mesi . Ma cosa ne faremo di questa nuova libertà di data ? Due mesi d'estate , sono largamente sufficienti per spingere il nostro viaggio fino in Alaska... O no !