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Sainte-Lucie

Théorème de la relativité

En arrivant à Rodney Bay on rencontre Isabelle et Guy, qui détutent comme nous une balade en cata. Eux ils ont un Catana 47 et nous invitent à boire un, deux, trois ti'punch ; ma conclusion, le lendemain, est que 1 ti'punch ça va, 2 ti'punch ça va, ... Leur vaisseau magnifique, fier destrier des mers, nous semble énorme. Et par simple relativité, le notre, qui jusque-là nous faisait penser à un Hummer, se transforme en "Renault 4L". Donc, si tu trouves ton bateau trop grand : va en voir un plus grand, l'effet est immédiat.

Premier spi

Les déplacements sur la côte sous le vent de SLucie nous permettent de tester les spis. Le grand est grand, très grand, mais il a la patate, logique mais viril. C'est un beau spi North Sails, les préférés de Boris. Le spi de brise est plus maniable, bien que sans chaussette l'envoi soit un peu sport. Question : avec un bateau qui marche à 8 noeuds sous GV+Génois, à quoi sert un spi ? deux spi ?

Grosse pêche

Voici plusieurs jours qu'Eliott se moque de Boris, sa grosse canne et ses gros leurres barbotent désepérément derrière le bateau sans jamais accrocher le regard de la moindre carangue. Pendant qu'Eliott fourni la cantine du bord en carangues et poissons porc-épic, Boris traine sa ligne sans succès. En arrivant à Sainte-Lucie, un Barracuda de 7kg pour 1 mètre de long daigne enfin risquer sa machoire sur le magnifique poulpe bleu-violet-blanc-brillant acheté par Eliott et Silvia au Marin. 1/2 heure de lutte est nécessaire pour l'amener à bord, la ration de rhum versée dans les ouies a l'effet escompté : le poisson et KO. Même comme ça Boris garde ses distances pendant un bon quart d'heure avant de le vider, écailler, étêter, photographier, découper... ouf ! Les gants achetés la veille ont rempli leur office, le poulpe et la canne sont bien calibrée et le barracuda est un excellent poisson.

Sainte Lucie

On quitte la Martinique pour Saint-Lucie, c'est notre première île en mode "vacances", quel changement ! A peine arrivé au mouillage notre premier boy-boat nous propose des fruits et légumes payable en "Dollards East Caraibbean", des quoi ? On s'en sort avec une noix de coco à 2 euros, avec un taux de change très avantageux... pour lui. Un boy-boat c'est un gars juchée sur une planche à voile, kayak ou autre frêle esquif vétuste chargé de noix de coco et autres pamplemousses. Le boy-boat est plus ou moins agressif et ne manque jamais de vous demander une bière pour cloturer la discussion commerciale, souvent longue et laborieuse. On fini par débarquer et faire notre première clearance en langue anglaise : 5 douaniers, 5 bureaux, 4 policopies par bureau, 1h30, 40$EC... Un régal pour moi qui adore la culture anglaise, très policée ; matinée de "caraibe", le tout dans un anglais incompréhensible, c'est génial. Ensuite on passe une semaine sympa, les mouillages sont géniaux et les fonds magnifiques. Eliott et Kicco prennet le rythme CNED, plage, snorkeling, optimist et rédaction d'un carnet de voyage remplissent les journée. Les randonnées sont sympas aussi, bien que ce soit clairement l'été, donc on préfère les balades en forêt. J'ai ajouté un post dans "Escale", plus complet.