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Saint Martin

SXM – British Virgin Island

Le ventilo est en congé !

6 mois que nous cheminons au près dans les canaux des Caraïbes, 30 à 35 nœuds de ¾ avant et 3 mètres de creux. Ca tape, ca cogne, les bosses de ris casses en série, les drisses souffrent et le bateau travail, grince et gémît sous la contrainte et les coups des vagues. Mais depuis Barbuda nous soufflons, nous faisons de l’ouest, nous laissons enfin propulser, comme Christophe (Colomb) en son temps, par le vent portant. Déjà le printemps ou simple vicicitude de la natue, les alizés se font moins forts et restent à l’est (90°, parfois ils soufflents du Nord-est ce qui serait bien plus avantageux). La houle se fait moins grosse et notre vitesse décroît dans des bords de plein vent arrière à 6 nœuds. Les marins disent : « plein cul ! » ! Jamais contents ces marins !

HR-12 J4

Changement d'équipage, Pascal notre barreur virtuose de chez Catana à un client à ramener à l'aéroport, Isa vient en renfort. Top Départ, excellent mais sportif, Boris à pousser 3/12 bateau au dessus de la ligne, ce qui a fait du ménage. Mais les manœuvres ne passent pas bien et nous passons la bouée au vent en 4ème position, dans un mouchoir de poche avec les premiers. Les deux bords de travers qui nous ramènent à Simpson Bay sont un peu laborieux. Notre bateau équipé pour vivre à bord, avec une palette de Heineken et une autre de Coca-Cola dans chaque coque, à bien du mal à partir au planning. Tandis que nos collègues de jeu, qui ont traversés l'Atlantique en Jumbo Jet et en maillots de bain, volent sur les flots dans leurs esquifs de location sous-équipés... Eliott propose d'envoyer au lof un Wally 120 de 40 mètre... Boris veut bien mais : il est où le tacticien ? Le Wally nous passe au vent, mais ne nous gêne pas longtemps. Nous finissons par un petit bord de près et cassons le feu de tête de mât, 17m, qui atterrit non loin du barreur en s'éclatant sur un panneau solaire. Une fois de plus il n'y a pas de blessés ! Nous finissons 8ème, notre meilleure place en trois jours de courses, nous nous sommes bien améliorés et bien amusés aussi. A terre c'est l'apothéose, l'artiste est moins apprécié, mais les ribs et la bière sont de qualité. C'est la clôture, il nous reste quelques belles images en tête, un peu de travail pour tout remettre en état pour Guy et beaucoup de sommeil à rattraper pour tout l'équipage. Notamment pour les plus jeunes qui n'ont pas démérité, loin de là !

HR-12 J3

5, 4, 3, 2, 1, Top départ. Nous gagnons le départ, nous connaissons le bateau et les manœuvres passent bien mieux désormais. 1 minute plus tard nous faussons un safran, sommes non manœuvrant dans la zone de course... Guy sort la trousse à outil tandis qu'un autre Catana retardataire manque de nous couper en deux. 3 minutes après le top, nous sommes à nouveau en course et passons la bouée à la même position que la veille, soit avant-dernier. 1 heure après le top, nous remontons la flotte lentement mais sûrement jusqu'au large de Anguilla. Nous cassons une poulie d'écoute de grand voile, le mousqueton en inox pourtant d'un beau calibre, explose : normal, avec tout dessus par 30 nœuds de vent et pas loin de 14 tonnes à tirer... pas de blessés, pas de dégâts collatéraux. La trousse à outil réapparaît, la perte de temps et finalement minime, nous sommes toujours au contact et repassons rapidement en milieu de flotte. 1h20 de course se sont écoulées lorsque la drisse de génois se rompt et nos espoir de remonter au classement avec. Le classement du jour sera « Do Not Finish » ! Notre score sera « Nombre d'inscrits + 1 ». Eliott propose de finir la régate sous grand voile pour ne pas perdre un point supplémentaire, mais nous abandonnons l'idée et la course. A Marigot, les Kelico kids ne boirons même pas une petite Heineken. Nous sommes morts et allons nous coucher.

HR-12 J2

C'est parti pour un tour de l'île, les départs s'enchaînent pendant plus d'une heure et finalement c'est à notre tour de nous élancer. Kicco à la table à carte fait la navigation, indiquant la route à suivre epour éviter les cailloux, et écoute les procédures de départ en anglais. Eliott joue bien son rôle de deuxième barreur et assiste à la tactique. Les grands s'occupent des winchs et du reste. Top départ... catastrophique ! A la bouée au vent nous accusons 3 minutes de retard sur le premier, qui continu à creuser l'écart nous collant plus d'une heure à l'arrivée ! C'est pas en buvant du ti'punch au travers pendant 6 mois qu'on a appris à faire du près, c'est clair ! Les garçons régatiers retrouvent les filles à Philipsburg. Isa, Kéliane, Isabelle et Silvia on convoyé notre bateau pour nous rejoindre à l'arrivée, pendant que nous régations. C'est notre équipe technique, plus orientée massage et petits plats que réparation en tout genre. A terre c'est la grosse organisation : la très belle plage de Philipsburg est squattée par la scène et le mur d'enceintes diffuse les décibels à gogo. Par chance l'artiste est vraiment brillant et nous assistons à un très bon concert en buvant quelques... Heineken en canette.

Heineken Regatta 2012 J1

Nous retrouvons Guy, Isa et leur bateau Oxygène à Saint-Martin, pour participer à « La régate » du mois. Régate un peu mythique dans le petit milieu de la voile, notamment pour son sponsor et l'image de navigation au soleil dans une eau turquoise, en plein hiver. Après les inscriptions et un petit tour en mer pour découvrir leur très gros Catana 47, nous prenons part à la première soirée, organisée au Sint Marteen Yacht Club. Les enfants restent à bord pour « se reposer » et jouent à la DS une bonne partie de la soirée.

Barbuda-Saint-Martin : la pêche miraculeuse !

70 milles, au portant, enfin ! La journée s'écoule tranquillement entre longues glissades sur les flots bleus, lecture, pêche et farniente. Un gros thon mord à l'hameçon pile au moment où la poulie de l'écoute de foc casse. Sans poulie de foc, le bateau est proche de l'empannage, Kéliane dans les pieds qui pleure et Eliott à la canne à pêche, en résumé c'est le bordel. Le frigo est vite plein, les 18 kg de thons seront dur à consommer et il va nous falloir en offrir ! Vers 18h, nous sommes au mouillage dans Simpson Bay, fin prêt pour la Heineken Regatta.

Enfin à l’eau !

14 jours de chantier et de mise à jours du bateau, d'attente du moteur (merci Volvo), de doutes, de baignades. Puis vint la mise à l'eau... enfin! Volvo à fini son boulot vers 15h, la remorque du chantier s'est libérée vers 17h. C'est donc à la nuit tombante, soit ~18h15, que nous avons pu embarquer pour vivre notre première nuit à bord. Ambiance moustiques, toilette de bord et bruits de drisse, si si : l'aboutissement d'un rêve !

Maria est passée, vive Maria.

Toute l'île était en émois depuis mercredi, les pros et les amateurs ont passés la fin de semaine à sangler-amarrer-sécuriser les bateaux, les plus inquiets avaient sorti leur bateau à terre, les rues étaient désertes et les gendarmes de sortie, les pompiers signonaient la ville gyrophare en marche, toutes les entreprises de terrassement de l'île étaient à pied d'oeuvre pour déboucher les étangs et les caniveaux afin de faciliter l'écoulement (ce qui donne des pelleuteuses partout qui travaillent toute la nuit)... bref c'était la crise. Puis, puis RIEN, Maria a dévié son chemin et nous avons eu un peu de pluie, un ciel gris, un peu de vent, bref rien. Je pense que le début de la semaine sera consacré au repos pour les services publics, à la remise à l'eau pour les chantiers... rebouchage des caniveaux LOL! Une fois de plus c'est passé pas loin, le fichier météo GFS semble confiant pour les jours à venir, ce qui nous laisse une ~semaine pour aller plus au sud, à l'abri de ces tempêtes qui se tranforment en cyclones et dévient leur route sans réelle cohérence (du moins pour les novices que nous sommes).

Trajet de Maria

Pas de cours aujourd’hui

L'administration étant ce qu'elle est, le transport maritime étant assez... lent, nous sommes en attente des cours des enfants partis par bateau le 10 août (jour du très beau mariage de Pierre & Anne aussi). Donc la rentrée s'en trouve décalée, jusqu'à mardi prochain si tout va bien; en attendant c'est baignade et découverte. Aujourd'hui, Eliott et Kicco ont nagé avec une raie manta venue juste au bord de la plage, leur tenir compagnie. Elle faisait probablement, elle aussi, l'école buissonière! Silvia, elle, a tenté de nager avec une méduse : bras paralysé, 1 litre de vinaigre pour calmer la brûlure, puis au bout de 2 heures, tout est rentré dans l'odre. MVI_5250