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Christobal Colon

Toujours à Santo Domingo, nous découvrons un peu plus le personnage Colon : Coté pile : fin navigateur, brillant inventeur et découvreur du Nouveau Monde. Coté face : esclavagiste convaincu capable des pires cruautés pour arriver à ses fins. Il débarque sur la côte nord une première fois en 1492, avec ses 105 membres d'équipage embarqués sur de bien frêles esquifs. Rapidement il est confronté à une certaine méfiance, sous forme de volées de flèches, de la part des indiens Taïnos. Il reprend la mer illico pour annoncer la nouvelle de sa découverte aux souverains hispaniques, empruntant une route très proche des alizés en 45 jours. Puis il revient dans la foulée, en 1493, avec 1500 hommes. A son retour, les 39 hommes laissés sur place sont tous passés à la casserole, car les locaux adorent les blancs... en sauce ! Colon se lance dans l'extermination des indiens, il en garde une partie pour servir d'esclave mais les remplace rapidement par des noirs africains, plus efficaces, forts et besogneux. Un prêtre s'élève contre le massacre, bien faible petite lueur dans le bain de sang. Il écrit un livre- playdoyer en faveur des indigènes avant de partir pour Cuba, plus calme. En 1499, Colon se fait renverser par De Bodavilla, trop cruel aux yeux de la reine. Mais Hispagnola est déjà réduite au statut d'île étape, sur la route de l'or : vite découverte, vite pillée de ses richesses (or, plantes et vie indigène), vite oubliée par les souverains qui n'y mettrons jamais les pieds. Ses fortifications ne sont plus qu'un maillon dans le Fleet System qui permet aux espagnols de ramener leurs cargaisons d'or, de port fortifié en port fortifié, vers l'Europe. Système permettant d'échapper aux flibustiers, corsaires et pirates mandatés par les avides voisins européens.